The Legend of Zelda Tears of the Kingdom
Aujourd’hui on s’intéresse à Breath Of The Wi… euh Tears of the Kingdom ! Parce Breath Of Th… putain ! Parceque Tears of the Kingdom est un jeu totalement et absolument original. Alors lance toi dans l’aventure Breath of the fait chier bordel de merde ! Lance toi dans Tears of the Kingdom sans remords !
Oh Jesus fucking Christ ! Un Zelda tout neuf tout beau tout chaud qui vient juste d’être démoulé par Nintendo ! Et en plus il y a une édition collector ! Quoi ?! Elle coûte 130 boules ?! C’est un scandale honteux ! Putain de sale profiteurs capitalistes de mes couilles ! Vous m’en mettrez cinq.
Vite ! Vite ! Je dois immédiatement enfourner cette putain de carte SD bas de gamme dans ma vieille Switch Jour Un ! Putain plus vite ! Le jeu démarre ! C’est l’écran titre ! AAAAHHHHHH !!! Et merde. Je me suis encore oublié sur un jeu Zelda… Tant pis. Je lance une partie même si les boutons du Joy-con sont collés.
Ça commence bien. Une petite balade en amoureux avec Zelda dans les catacombes du château d’Hyrule. Quel gros dégueulasse ce Link. Et paf ! L’histoire commence !
Comme quoi c'est un clone de Breath of the Wild. Les fées nymphomanes sont de retour. Et elles sont en forme... |
Petit résumé flash de l’histoire de Tears of the Kingdom. Un mal ancien est libéré gnagnagna. Ganondorf est de retour gnagnagna. La princesse Zelda disparaît gnagnagna. Link part à sa recherche gnagnagna. Il faut trouver des sages gnagnagna. Bref rien de neuf sous le soleil d’Hyrule et surtout pas le nom du royaume. Oui je blasphème. Que la main vengeresse de la déesse Hylia vienne frapper le sanglier de peu de foi que je suis.
Seule micro petite insignifiante originalité : on découvre ce qui est arrivé à la princesse blondinette dans le désordre. Ensuite on remet laborieusement les morceaux en bon ordre comme un gamin pas très doué pour les travaux manuels qui recolle ton vase préféré après l’avoir brisé comme un couillon. La fin a tout de même fait lâché une petite larme au goret sensible que je suis.
Putain ! Link va troncher Zelda !!! Tu me crois pas ? Tu n'as qu'à finir le jeu pour le savoir. |
Mais non ! Je dois persévérer ! Je crois en Zelda et en sa toute puissance ! Alors je persiste quelques heures. Qui se transforment en plusieurs dizaines d’heures. Et puis finalement plusieurs centaines. Putain j’aime ce jeu !
Mais d’où vient ce revirement radical ? Ton sanglier est-il une girouette comme un influenceur populiste ? Non (encore une fois) ! Le sanglier est une tête de lard qui persiste même quand il ne devrait pas.
L’originalité, comme tout nouveau Zelda, se cache bien sûr dans la jouabilité (le game play en foutu anglais). Parce que Link a des pouvoirs magiques grâce à sa nouvelle main toute dégueulasse qui porte plus de bagouses qu’un rappeur US. Surtout tu peux assembler tout ce qu’il te chante comme objets pour en fabriquer d’autres. Des véhicules, des armes, des robots géants destructeurs de mondes, des sextoys. C’est comme la barre de fer : tu peux tout faire !
Combat de slip ! Oui tu ne rêve pas c'est une quête viriliste où deux mâles s'affrontent en sous-vêtements pour savoir lequel est le plus résistant. |
Tout d’abord le jeu commence réellement au plus près du vieux mâle blanc barbu qui sert de Dieu à quelques gogo crédules, c’est à dire dans les cieux. On sort de notre grotte (comme dans BOTW) et on découvre l’immensité du ciel et des îles qui flottent ça et là au-dessus d’Hyrule. Bon va falloir explorer tout ça… Et c’est pas fini les surprises.
Très tôt, en suivant l’aventure, on nous demande de sauter tête la première dans un espèce de trou du cul ourlé de violet et de noir percé dans le sol. Bien évidemment on oubli la métaphore scabreuse et on plonge là-dedans. Pour se retrouver sous terre dans l’obscurité totale. Et on se rend compte que tout ce merdier souterrain fait la taille de la carte à la surface. Tu comprend où elles sont passées maintenant les centaines d’heures de ma vie de sanglier ?
Je vais pas te mentir c’est pas toujours passionnant l’exploration dans Tears of the Kingdom. C’est même franchement long et chiant au bout d’un moment pour la partie souterraine. Même en surface la claque est beaucoup moins grosse que dans BOTW. Un gros manque de surprise en somme. Reste la découverte des cieux qui est plutôt funky et réserve des bonnes poilades. Des rencontres ou on rempli sa couche aussi. Surtout que pour accéder à certaines îles célestes il faut se creuser un peu la tête et construire les bon véhicules. Imagine le challenge pour un cochon forestier comme moi au cervelet atrophié.
Certaines rencontres sur les îles célestes ont de quoi donner des sueurs froides. Je ne compte plus le nombre de fois où ce genre de gros bâtard ailé m'a défoncé. |
Tout ce fabuleux porridge zeldaesque nous est servi avec la même direction artistique que BOTW. C’est beau, ça tourne bien. En tout cas c’est bien plus agréable pour yeux et fluide que la merde visuelle infâme de Pokémon Ecarlate/Violet (au hasard). Comme quoi pas besoin d’avoir grand-chose sous le capot pour prendre son pied dans des mondes ouverts. C’est carrément mieux que les magnifiques mondes d’Ubisoft où se fait royalement chier pendant 100 heures en allant d’un point d’intérêt à un autre.
Avant de te laisser tranquille petit marcassin il faut bien remarquer qu’on a le droit à pas mal de service pour fan dans cette petite cartouche (qui se sera effacée toute seule d’ici 15 ans). Finalement c’est assez subtile car on te refile tout simplement des habitats et des armes qui font référence aux épisodes précédents. Pas mal Nintendo ! Disney devrait prendre exemple pour ses productions Star Wars plutôt que de nous resservir la même merde depuis plus de 40 ans.
Tu veux une autre preuve que TOTK est un clone BOTW ? On passe aussi son temps à collecter des merdes en or. |
Le verdict du sanglier
Tears of the Kingdom est un putain de clone de Breath Of The Wild. Mais un putain de clone boosté aux stéroïdes avec tous les curseurs à fond. Un peu comme l’ampli de guitare de Spinal Tap qui a des potards qui vont jusqu’à 11. Donc tu peux y aller sans regarder en arrière. Et perdre quelques centaines d’heures de ta vie.
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