Star Wars Rogue Squadron 3 Rebel Strike
Star Wars Rogue Squadron. Tout le monde connaît la série de dézingage par vaisseaux interposés de Lucas Art. Les deux premiers épisodes sont hyper connus et franchement bons mais tu sais qu’il y a un troisième épisode ? Quoi tu n’es pas au courant ? Bon ben tu vas pas être déçu du voyage… mais pas forcément dans le bon sens.
Très rapidement après la naissance de la licence Star Wars en 1977 c’est une véritable diarrhée de jeux vidéos qui s’est épandue sur les consoles et les ordinateurs. De cette masse grouillante vidéoludique émerge la série Rogue Squadron en 1999 sur PC et Nintendo 64. En gros tu pilotes un vaisseau du célèbre escadron (ah bon y a que les putains de gros geeks qui savent ce que c’est ?!) et tu défonces ces salopards d’impériaux à coup de rayons lasers et de torpilles à protons. La série fait un putain de carton et en 2002 sort Rogue Squadron II Rogue Leader sur la Nintendo GameCube. Il est beau, il est agréable à jouer le tout avec du fan service Star Wars à crever. De quoi vendre le jeu (et par la même occasion la console) par palettes entières comme de la cocaïne en Floride dans les années 80.
Et en 2003 sort le troisième opus Rogue Sqaudron III Rebel Strike toujours sur la même console, l’objet que ton sanglier préféré à sorti de sa collection et fourré dans sa vieille GameCube pour te donner son verdict porcin. Et aussi des captures d'écran toutes moisies.
Un des moments les plus fun du jeu : la cinématique d'intro avec les héros de Star Wars qui se la donnent sur une piste de disco avec une boule à facette Etoile de la Mort. |
Je me dis que c’est pas grave et que le menu on s’en fout du moment que le jeu est bon. Je vois ensuite que la seule mission disponible au lancement est un entraînement sur Tatooine. Cool ! C’est tellement bon de bouffer du sable à perte de vue quand il est virtuel ! Là c’est la grosse mandale dans la tronche : je suis à pieds et je contrôle Luke (Skywalker pour les ermites qui ont passé les 45 dernières années dans une grotte). Avant de toucher à la manette je me dis que ça par contre c’est une sacrée bonne idée des passages à pieds. Je touche au stick et aux boutons pour faire bouger et agir le fermier à la coupe au bol et je déchante tout de suite. C’est quoi cette jouabilité toute moisie ?! La rigidité des mouvements est écœurante et les angles de vue des caméras sont merdiques à souhait. Vite sortons de là pour attraper un véhicule !
Le tutoriel avec Luke. Un des pires moments du jeu. |
Grand ouf de satisfaction c’est plutôt sympa à manipuler. Ils nous font même jouer les bolosses interstellaire en nous faisant conduire une moto speeder et les fascistes impériaux en pilotant un AT-ST (un régal, on doit shooter des droïdes astromécanos). Je rentre à ma ferme le cœur léger et je m’envoie en l’air dans le Skypray. Ça se manipule correctement et le game play est une copie conforme de l’épisode précédent. Je tire sur quelques banthas, je fais une course inintéressante puis un duel très chiant avec un glandu. Bon. C’est bien joli tout ça mais je suis pas ici pour enfiler des perles. Il est temps de se lancer dans les missions et de défoncer quelques rectums d’impériaux.
Si tu aimes le bruit, la puanteur et ressembler au dernier des cassos tu peux conduire l'équivalent d'une moto. |
Encore une fois on se retrouve dans une copie de menu et de mécanismes de missions. 15 missions en tout plus quatre missions bonus à débloquer en décrochant des médailles. Certaines missions se font à la suite et leur réussite permet de débloquer des vaisseaux supplémentaires. Toujours la même rengaine que dans Rogue Squadron II. Non ton sanglier préféré ne radote pas.
Les environnements sont plutôt divers mais les objectifs sont pas franchement d’une grande variété : détruire ce truc, exploser ce bidule, défoncer ce machin, protéger un droïde, un vaisseau, un humain, un alien ou le bon goût et le sens critique (pardon je rêve un peu là). Il y a quand même des moments très cools comme quand Wedge Antilles se retrouve coincer sur Geonosis à défoncer des vieux droïdes de combats et finir la mission dans un chasseur jedi de l’épisode II. Quoi ? Ça fait jouir que les gros geeks en t-shirt Star Wars nostalgiques de la période pré-Disney ? Ouais c’est vrai. Les non-spécialistes ne vont pas trouver un grand intérêt aux développements scénaristiques. Au moins ils se feront plaisir avec la jouabilité des vaisseaux et des véhicules terrestres (même s’ils auront l’horrible impressions de se faire baiser avec des graviers pendant les passages à pattes) et les jolis graphismes. Et puis c’est toujours sympa de faire exploser plein de trucs dans l’espace surtout quand c’est des espèces de nazis galactiques.
Clin d'œil aux gros nerds qui ont lu Trêve à Bakura. |
Oui le jeu est beau ! C’est pas franchement visible sur mes captures d’écran prise sur une télé grand format alors que la console affiche du 60 Hz mais à l’époque c’était un des plus beaux jeux de la console et ma manette garde encore des traces de bave et de semence de cette époque.
Mais si le jeu est beau je vous promets ! C'est mes photos qui sont à chier... |
Le verdict du sanglier
Ça me fend le groin de mettre une note aussi médiocre à un jeu d’une série Star Wars aussi bonne. Sans les passages à pied vraiment casse-couilles ont avait un super jeu. Pas original pour un sou par rapport à son prédécesseur mais un bon jeu quand même putain de chiotte ! Donc en gros mon petit marcassin si tu n’es pas fan de Star Wars tu peux passer ton chemin sans regrets. Si comme ton sanglier préféré tu bouffes de la guéguerre des étoiles depuis ton plus jeune âge et que piloter l’alphabet des wings te fait mouiller ton slip alors tu peux foncer les yeux fermés.
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