The Legend of Zelda Skyward Sword HD

Olala un jeu Zelda ! J’en mouille mon slip de phacochère rien que d’y penser. Un instant. C’est quel épisode ? Skyward Sword ? Ah… bon ben allons y… Comme on dit : Zelda Skyward Sword, Zelda quand même. Un Zelda est un Zelda. Et j’arrête les proverbes à la con. Place au test !

Ha les jeux The Legend of Zelda ! C’est comme une religion pour la laie gameuse que je suis. Peut-on tester une religion ? Oui pourquoi pas. Peut-on donner un avis sur une religion en dehors du fait que c’est une grosse merde anachronique ? Pas sûr. Une religion peut-elle prendre la forme d’un jeu vidéo aux multiples opus depuis 1986. Ça c’est certain ! En ben voilà on y est mon p’tit marcassin. The Legend of Zelda est une putain de religion. Et moins chiante que ce que les deux milles dernières années ont eu à nous proposer.

Concentrons-nous donc sur The Legend of Zelda Skyward Sword qui a vu le jour en 2011 sur la Wii puis quia été réédité en 2021 sur Nintendo Switch. Si on devait comparer ce chapitre de l’histoire de Zelda au textes chiants des autres sectes religieuses il s’agirait de la genèse. Du début de la légende et de la réaction en chaîne de chiasse qui déferle sur le héros (Link) et la princesse (Zelda) sur les jeux qui suivent.

Dans Zelda aussi ils ont le droit au changement climatique. Par contre eux ils peuvent revenir en arrière dans le temps pour faire reverdir tout ça alors que nous non.

L’histoire commence dans un petit village dans les nuages avec des ados casse-couilles qui apprennent à monter des espèces de bécasses géantes (des célestriers) pour devenir des chevaliers et défendre la veuve, l’orphelin et la mère patrie du ciel (si si). C’est là qu’on fait connaissance avec Link apprenti chevalier et avec Zelda sa (petite ?) copine. Pour faire bref elle va se paumer dans une tornade, se retrouver dans un vieux temple moisi sur terre, se retrouver prisonnière du temps à cause d’un gros méchant très méchant. Et toi dans tout ça tu vas devoir terrasser le mal absolu (l’Avatar du Néant) pour ramener paix, prospérité et capitalisme sur la terre comme au ciel. Amen !

Ah oui j’oubliais… Tu vas aussi rencontrer une épée qui parle, qui peut prendre forme humaine et chanter avec une voix autotunée façon rappeur de Wish. Le nom de cette honte c’est Fay. Un personnage encore plus horripilant que la fée Navi dans Ocarina of Time. Pardon j’ai blasphémé ! The Legend of Zelda Ocarina of Time est la perfection incarnée ! On touche pas à Ocarina of Time !!

Regardons plutôt la tronche des graphismes plutôt que d’enfoncer des portes ouvertes sur la religion Zelda. A l’époque de la sortie de Skyward Sword sur Wii en 2011, petit marcassin, c’était un jeu plutôt joli. Plutôt joli pour la Wii je devrais dire. Parce que en 2011 il y avait une tétra chiée de jeux beaucoup plus jolis vu que la Wii était une chiure vieillissante comparée à la PS3 et à la Xbox 360.

Le PNJ qui a le meilleur look du jeu ! Tout simplement incroyable !

Bon, si on louche un peu pour faire abstraction de la chiasse de pixels qui agressent nos petits yeux porcins, et qui constituent les textures du jeu, on peut quand même apprécier la direction artistique. Pour moi qui suis un des plus grands ignares des mouvements artistiques de la peinture je dirais que c’est de l’impressionnisme. Ou pas j’y connais rien et je m’en fout.

Les captures d’écran du test viennent de la version Switch (sortie en 2021) donc c’est un peu moins moche que la version originale. Mais bon la mention « HD » à côté du titre du jeu apparaît foutrement abusif. Les textures sont un peu moins grossières mais bon pas de quoi casser trois pattes à un sanglier. Grouic grouic !

Maintenant on va s’attaquer au cœur du jeu : le gameplay. Hop ! On monte dans la DeLorean du cochon pour revenir en 2011. A l’époque Skyward Sword était le porte-étendard d’un accessoire bien merdique pour la Wiimote. Et là si tu es un mino de 15 berges tu vas me dire « C’est quoi un Wiimote mon bon sanglier ? ». C’est la manette de la Wii ! « C’est quoi une Wii... ». Ta gueule !!

Et hop ! On saute de son zozio pourave et on s'enfonce dans le trou du cul des nuages !

Alors ce fameux accessoire pour la Wiimote c’est quoi ? C’est le Wii Motion Plus. Un petit plug que t’enfonces dans le cul de la manette. Livré avec une magnifique protection en plastique transparent et gluant qui enveloppe la manette comme une vielle capote usagée. Et il sert à quoi ce machin chelou ? Comme son nom l’indique c’est sensé permettre à la manette de capter des mouvements plus complexes et de les retranscrire dans le jeu.

Donc quand le jeu est sorti on s’imaginait tous pouvoir faire des putains mouvements de ouf avec Le Wiimote et son extension avec le Link de l’écran qui reproduit tout ça à la perfection avec son épée. Et ben pas du tout. Ce système était naze. En gros les mouvements à l’écran n’avait rien à voir avec ceux que tu faisais comme un gland face à ton écran. Le problème c’est que pour poutrer les ennemis et les boss ou pour résoudre certaines énigmes et explorer il faut que le système fonctionne parfaitement.

Ferme ta gueule Fay ! Et arrête d'enfoncer des portes ouvertes bordel !

Franchement petit marcassin j’ai eu quelques moments d’énervement en jouant à l’époque. Alors que normalement un Zelda c’est une grande messe où l’on assiste religieusement avec extase à l’office tout en mouillant sa culotte. C’est dommage parce que les donjons sont bien construits, l’histoire est pas trop basique pour un Zelda, l’amélioration des objets est une nouveauté bienvenue et les cartes sont plutôt sympa à explorer.

En enfournant dans ma Switch la carte du jeu ton cochon sauvage préféré s’est dit que tout ça c’était terminé que sans Wiimote la jouabilité serait plus agréable. C’était sans compter sur le Joycon drift.. C’est dingue l’irrégularité de Nintendo dans la qualité des manettes de ses consoles. Mais je vais être un cochon sauvage honnête : j’ai bien aimé rejouer à Skyward Sword malgré tout ça ! Rien que pour revoir la sale gueule du boss ultime qui a une classe folle.

Le verdict du sanglier

Soit bénie Zelda sainte mère de tous les meilleurs jeux vidéo sur la terre comme au ciel… sauf pour cet opus. Ben oui normalement un The Legend of Zelda au sangliomètre ça prend le max (de façon totalement subjective). Alors à la question peut on tester une religion et être (en partie) déçu. A mon grand regret la réponse est oui.