Final Fantasy XIII

 La licence Final Fantasy est vraiment top moumoute. Ils ont bien fait de s’arrêter à l’épisode X qui est génial. Comment ça il y a plus de dix épisodes de Final Fantasy ??!! Alors en route pour Final Fantasy XIII. Je suis sûr que Square Enix a fait un super jeu et pas juste une suite pour se faire du fric ! Hein ?! Hein ?! Ah…


Final Fantasy XIII débarque au Japon en décembre 2009 et en mars 2010 chez nous sur PlayStation 3 et Xbox 360. Il succède à Final Fantasy IX (2006 sur PS2) et précède Final Fantasy XIV (fin 2010, un MMORPG). Ça va ? Pas trop compliqué ? Le début de mon test est assez emmerdant à ton goût petit marcassin ? Oui je sais on pourrait apprendre à compter à un gosse pas très doué avec les jeux Final Fantasy. On va continuer façon sanglier si tu veux bien.

Les scénarios des Final Fantasy c’est toujours bien baisé du cerveau. Mais là, dans Final Fantasy XIII, c’est franchement n’importe quoi ! Je veux même pas voir l’état dans lequel étaient les gars qui s’occupaient de l’histoire de Final Fantasy XIII chez Square Enix. Je vais tenter de te résumer ce merdier sans nom peuplé de factions aux noms ridicules.

Le début de l’histoire se passe sur Cocoon, la lune de la planète Pulse. Jusqu’ici ça va. C’est plutôt lambda comme décor pour de la fantaisie. A noter que Cocoon n’a rien à voir avec la ville mexicaine de Cancun renommée pour ses vieux ricains et sa drogue. Tu incarnes Lignthning, une ancienne soldate hyper dure à cuir et taiseuse qui s’infiltre dans un train de déportés pour retrouver sa petite sœur Serah. Classique mais plutôt stylé dirons nous.

Si tu n'aimes pas lire tu vas être servis pour tenter d'espérer de commencer à comprendre l'univers bordélique de Final Fantasy XIII.

Après quelques combats de tutoriel on commence à découvrir les différents protagonistes et le cadre de l’histoire. Et là ça commence à sentir la merde. En gros les fal’Cie sont des espèces de demi-dieu mégalo qui fabriquent des machines et des villes pour que les humains vivent heureux entre eux. Ces connards de flemmards fournissent de temps à autres des missions aux humains en les transformant en l’Cie. Si les humains sont trop teubés et n’accomplissent pas leur tâche ils se transforment en Cie'th, des espèces de monstres dégueulasses. S’ils réussissent il se transforment en cristal et sont immortels. Ça doit te faire une belle jambe d’avoir la vie éternelle quand tu deviens un putain de caillou.

Pourquoi notre héroïne recherche sa cht’iote frangine du coup ? Parce que Cocoon et Pulse se foutent sur la gueule depuis des siècles et que Serah a tapé dans l’œil d’un fal’Cie de Pulse. Alors que c’est une cocoonienne. Bref, un foutu scénario à tiroir genre mauvaise commode Ikea. Le tout bourré de rebondissements tout moisis qui te font à peine levé un sourcil consterné. Le boss de fin fait pschitt (ou ps’Cie’tt si tu me permets ce bon mot). La cinématique finale laisse des yeux au sec sans problème même moi qui ai pleuré comme un saule en matant la fin de Final Fantasy X.

Globalement l’histoire merdique t’est servie sur un lit de lisier avec une sauce de pisse qui prend la forme de textes à rallonge à consulter au fin fond du menu pause. J’ai vachement synthétisé le scénario mais en réalité c’est un méga bordel tout le long avec des protagonistes et antagonistes qui ont le charisme d’un bulot. Parlons en tiens des « héros ». le groupe est composé de trois nana (Lightning, Vanille et Fang) et de trois mecs (Sazh, Hope et Snow).

Tu peux zapper les trois gars qui sont des archétypes ridicules. Snow est un abruti bodybuildé avec le QI d’un pet. Hope est un gosse que tu as envie de priver de PlayStation et de foutre au coin. Sazh sert tout simplement à rien à part de nid pour un bébé chocobo.

Les branleurs qui servent à composer ton équipe de bras cassés. De (l'extrême) gauche à (l'extrême) droite : Hope (un gosse chiant), Fang (badass), Vanille (une dinde), Lightning (la classe à Dallas), Snow (un blaireau sans cervelle), Sazh (inutile).

Du côté des filles on est déjà mieux servit (enfin presque). Lightning, qui est le personnage le plus cool du jeu, défouraille du monstre sans rien dire. Fang c’est la force brute qui se laisse pas aller. Par contre Vanille c’est juste une gamine qui n’arrête pas de se plaindre. Ce qui est foutrement gênant c’est quand même l’hypersexualisation de Vanille. Même pour 2009. C’est franchement un putain de choix maladroit ce design du personnage.

Tu comprends donc petit marcassin qu’on a du mal à s’immerger dans le jeu avec l’histoire ravagée et l’irrégularité de la qualité d’écriture des personnages. Heureusement d’autres aspects sauvent ce jeu du naufrage total.

Tout d’abord le système de combat fonctionne plutôt bien. C’est du demi-tour par tour avec une jauge ATB (Active Time Battle en outre-Manche ou Combat en Temps Actif dans la langue de Jul). Tes héros et les ennemis attaquent quand la jauge est remplie. Tu dois donc choisir rapidement tes actions pour éviter de perdre du temps. A cela s’ajoute les six rôles qui peuvent être changés à tout moment du combat. L’idée est de modifier la combinaison des rôles pour changer de stratégie (protection, attaque, etc.).

Oui je sais ça a l'air d'être le méga bordel cosmique de la mort qui tue les combats mais en fait c'est plutôt lisible et nerveux dans le jeu.

Oui je sais je décris tout ça de façon trop sérieuse. Je suis vraiment chiant dans ce test. Je vais donc faire un parallèle subtile pour te faire comprendre le système de combat. Imagine un trou du cul de trader blindé de coke qui doit à tout prix s’adapter en permanence aux fluctuations de marchés capitalistes à la con pour gagner toujours plus de fric. C’est bon tu as l’image ? Bah les combats de Final Fantasy XIII ça ressemble à ça.

Autre point fort de Final Fantasy XIII c’est qu’il est tout simplement beau même aujourd’hui. C’est comme une merde emballée dans du papier cadeau Louis Vuitton. Parce que le design des niveaux est carrément mal foutu : des couloirs. Un enchaînement de couloirs. Et encore des couloirs. Avec rien d’autre à faire que de tabasser des monstres. Quand soudain tu arrives dans un semblant de monde ouvert au milieu du jeu… qui est plein de vide. Putain !!! Et puis pour finir encore des couloirs chiants.

Oups j'ai pas parlé du système de monté des stats le fameux cristarium. Bof c'est pas grave c'est une merde simpliste.

Le problème c’est pas les couloirs petit marcassin. Un monde ouvert ça peut être de la merde aussi et les couloirs quand c’est bien foutu ça peut être franchement bandant. Le problème c’est le vide et l’inintérêt des zones traversées. Résultat , le jeu est artificiellement long. J’ai failli le lâcher plus d’une fois toute en jetant mollement le disque par la fenêtre.

Allez on termine sur une note positive dans ce marasme de médiocrité. La musique est franchement bonne et mes oreilles poilues triangulaires n’ont pas souffert. A la manœuvre c’est Masashi Hamauzu qui a aussi fait la BO de Final Fantasy X, des suites de Final Fantasy XIII (Final Fantasy XIII-2 et Lightning Returns: Final Fantasy XIII) et d’une chié d’autres jeux (dont Final Fantasy VII Remake).

Final Fantasy XIII c’est le début de la fin pour la série. Les épisodes suivants ne seront plus jamais originaux ou surprenants. La vraie fantaisie finale c’est l’épisode 10 !

Allez je l'avoue volontiers : le jeu est beau ! Surtout quand il est boosté sur la Xbox Series.


Le verdict du sanglier

Fantasy XIII c’est pas totalement de la merde. Des combats plutôt nerveux. Des jolis graphismes. Une musique bien funky. Dommage que le cadre scénaristique soit bancale, que les protagonistes ne soient pas tous très travaillés et que les niveaux soit chiants. Bref si tu es fan de Final Fantasy tu peux y aller même si c’est loin d’être le meilleur. Par contre si c’est pas ta came petit marcassin fuis pauvre fou !

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